Par Shrija Bose
Étudiante en première année, Master en psychologie du conseil
Le mois de la sensibilisation à la santé mentale est l'occasion de réfléchir, de prendre soin de soi et de contribuer à une conversation plus large sur la santé mentale et le bien-être.
Bien que les discussions sur la santé mentale aient beaucoup progressé, les besoins restent urgents. Selon Mental Health Research Canada, un Canadien sur dix souffre d'un niveau élevé d'anxiété et/ou de dépression. Parallèlement, plus d'une personne sur deux en difficulté avec sa santé mentale ne reçoit pas l'aide dont elle a besoin. Enfin, un travailleur canadien sur quatre déclare souffrir d'épuisement professionnel "la plupart du temps" ou "toujours".
À l'Université Adler, le bien-être mental est au cœur de ce que nous enseignons, pratiquons et nous efforçons de modéliser. Avec 28 programmes d'études supérieures couvrant la psychologie, le conseil, la politique publique et plus encore, nous nous engageons à faire progresser la santé mentale dans les communautés et les systèmes à travers l'Amérique du Nord. Cet automne, cet engagement prend de l'ampleur avec le lancement du Master of Psychology in Health Wellness à Vancouver - un programme conçu pour préparer les étudiants à concevoir des interventions, à influer sur les politiques de santé et à diriger des initiatives de bien-être dans les domaines des soins de santé, de la santé de la population et du bien-être en entreprise.
À l'occasion du Mois de la santé mentale, des membres du corps enseignant, du personnel et des étudiants ont fait part de leurs stratégies d'autogestion de la santé qui leur permettent d'accorder la priorité au bien-être.


Colin Osaka
Coordinateur des services aux étudiants internationaux
"Je pratique la respiration attentive dès le matin. Il s'agit simplement de prendre conscience des changements dans mon corps et du rythme de ma respiration. Le fait de le faire tous les jours est un engagement personnel - et pour moi, une forme puissante de soin de soi.
Selon l'Association canadienne pour la santé mentale, l'activité physique, comme la marche, peut stimuler l'humeur et aider à faire face au stress, réduire l'anxiété et augmenter l'estime de soi.
Iris Song
Étudiante en master de psychologie du conseil
"J'aime méditer et cela m'a beaucoup aidé. Pendant cette période, je ne me concentre pas sur les pensées indésirables ; je les laisse simplement passer."
Voici des conseils de méditation pour les débutants, proposés par Better Health et le National Health Service du Royaume-Uni.
Bita Vakhimi Kiasarai
Étudiante en master de psychologie du conseil
"La thérapie m'a beaucoup aidé. Les jours où je n'ai pas de séance, j'aime aller me promener sur les sentiers de la nature - il y a quelque chose de si beau et de si apaisant là-dedans. Parfois, le simple fait d'appeler un ami fait aussi une grande différence. Le fait d'avoir un système de soutien me rappelle que je ne suis pas seule et que l'on s'occupe de moi.
Voici quelques conseils de l'Association canadienne pour la santé mentale sur la façon de créer ou de renforcer votre réseau de soutien.
Julia Zhou
Étudiante en master de psychologie du conseil
"Je m'offre souvent des séances de spa parce qu'elles m'aident à relâcher les tensions emmagasinées dans mon corps et à me sentir calme et détendue."
Vous n'avez pas les moyens de vous offrir un spa ? Voici sept façons de soulager le stress et de relâcher les tensions.

Debbie Clelland, Ph.D.
Professeur, titulaire d'une maîtrise en psychologie du conseil
"Je prends actuellement un congé sabbatique pour approfondir ma compréhension de la thérapie basée sur la nature et je crois vraiment au pouvoir réparateur de la nature. Mon conseil serait donc de vous immerger dans la nature - en essayant différentes approches comme le bain de forêt."
Le bain de forêt - ou la pratique japonaise du Shinrin-yoku - est simplement l'acte thérapeutique consistant à passer du temps dans une forêt ou une atmosphère naturelle.